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Avec une oeuvre multiforme, dispersée dans les différents étages de la Cité internationale des arts – Site de Montmartre, Gabriele Rendina Cattani poursuit pour Tongue on tongue: nos salives dans ton oreille sa série de performances MAGNUM OPUS sur la thématique de la confession et sur la notion de valeur, soit la dissolution d’un être en or. Ce processus fait écho à la démarche globale de l’artiste qui s’emploie à une métamorphose du réel dans un double mouvement d’expansion et de synthèse. MAGNUM OPUS reprend et incarne ainsi l’iconographie théologique et les textes des traités alchimiques Ars Memorandi de Peter aus Rosenheim (1507), ceux de The 
Twelve Keys (Duodecim Clavibus) de Johan Tölbe (1618), en les altérant avec des images personnelles, parfois intimes, dans une volonté active de transformation et de quête existentielle. Un rituel, ou plutôt une omnivore liturgie, qui est une ode au destin minéral de tout être vivant et aux processus perpétuel d’extraction de soi. Gabriele Rendina Cattani présente également au sein de la Galerie Allen une pépite d’or, résultat de l’une de ses performances alchimiques. Une pépite d’or – ersatz non encore raffinée – en latence de sa prochaine dissolution, nième mastication, résidu/redondance d’un geste auquel on n’a plus accès...
EN
For Tongue on tongue: nos salives dans ton oreille, Gabriele Rendina Cattani presents a protean installation, dispersed across the different floors of the Cité internationale des arts - Site de Montmartre. A continuation of his performance series MAGNUM OPUS, 2018–, exploring confessions and mechanisms of value attribution through the dissolution of a being in gold. The work forms part of the artist’s broader movement towards a total metamorphosis of reality through simultaneous expansion and synthesis. MAGNUM OPUS embodies the theological iconography and alchemical treatises of Johan Tölbe’s The Twelve Keys (Duodecim Clavibus), 1618, and Peter aus Rosenheim’s Ars Memorandi, 1507, which he distorts with personal images, sometimes intimate, with the active desire for transformation and existential quest. This ritual, or omnivorous liturgy, is an ode to the mineral fate of every living being and to the processes of perpetual self-extraction. At Galerie Allen the artist places a single gold nugget, the result of a prior alchemical performance. This nugget – an ersatz not yet refined – awaits its next phase of dissolution, derives from umpteenth chewing and exists as residual object of an action to which we no longer have access.
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