FR
Pour Tongue on tongue: nos salives dans ton oreille, Garance Wullschleger nous propose une plongée dans la mémoire tant intime que collective. Dans une série de performances-visites en trois temps - corps, maison, grotte - l’artiste nous guide pas à pas au travers d’une quête existentielle à la fois individuelle, collective, sociale et universelle. L’entrée de cette traversée se fait par l’exploration d’un dénominateur commun : le corps humain. Un corps recouvert de mots, de pensées, de souvenirs, une mue tantôt script ou souffleur qui amène le corps de la performeuse et ceux des spectateurs à se scruter, se mouvoir, se rapprocher pour au final ne faire plus qu’un. Cette peau s’étire ensuite pour parler de l’espace, celui toujours lié à l’intimité mais cette fois construit par l’Homme : la maison. Un lieu-concept, transitoire par excellence et support à la construction de l’individu. Enfin, c’est au sein d’un espace plus symbolique encore que Garance Wullschleger terminera sa visite : la grotte. S’inspirant de la propre visite de l’artiste de la grotte préhistorique de Chauvet - Pont d’Arc, ce partage d’expérience permet d’inscrire cette série de performances dans une échelle dépassant celle de l’individu voire celle de l’Histoire en invoquant le fondement même de l’être et de la création.
EN
For Tongue on tongue: nos salives dans ton oreille, Garance Wullschleger delves into both intimate and collective memory. In a series of performance-visits and taking place in three stages – focused on a body, a house, and a cave –  the audience, step by step, through an existential experience. The endeavour begins through the exploration of a common denominator: the human body. A body invested with words, thoughts, memories, a double skin that serves as a script or a prompter, bringing the body of the performer and those of the viewers into contact with one another, slowly moving together, in order to compose a single body. This collective skin stretches to implicate the entire space, at once an intimate and social structure: the house. A place-concept, transitory in essence and upon which selfhood is constructed. Finally, it is within a symbolical space that Garance Wullschleger concludes her visit: the cave. Inspired by the artist’s visit to the prehistoric cave in Chauvet – Pont d’Arc, the sharing of this experience makes it possible to inscribe the work within frameworks situated beyond that of the individual and even that of History by invoking the very foundation of being and creation.
Back to Top